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Œuvres commémoratives
Monuments aux morts et assimilés
AUTRES MONUMENTS AUX MORTS ET ASSIMILÉS
AUTRES MONUMENTS COMMÉMORATIFS
POUR SOURIRE UN PEU…
Clichés personnelS
ŒUVRES COMMÉMORATIVES
Mexique – 1910
Mexique
Cloche du centenaire
Mexique – 1910
Médaille du Général Porfirio Diaz
Mexique – 1910
Médaillon de la République mexicaine
Mexique – 1910
Belgique
L’Épée d’Honneur – Le coup de massue
S.M. Albert 1er de Belgique
Copyright de la photo :
Musée des Beaux-Arts de La Rochelle ©
L’épée et le buste sont tous les deux des œuvres de Pierre Feitu, grand admirateur du roi des Belges
MONUMENTS AUX MORTS ET ASSIMILÉS
L’Immortalité
Marbre – Paris
Monument aux Généraux morts au Champ d’Honneur pour la France (1914-1918) – Église Saint-Louis des Invalides – Paris
La Victoire apportant la Paix et protégeant le Travail
La Victoire apportant la Paix et protégeant le Travail
Le monument est constitué d’un haut-relief en pierre représentant une Victoire ailée s’approchant d’un ouvrier. La couronne de la Victoire ainsi que la palme qu’elle tient dans ses mains sont dorées. À droite, on aperçoit un champ de ruines, un village. Au-dessus de la Victoire, l’armée française défile sous l’arc de Triomphe. À gauche, un ouvrier (ou plutôt un maréchal-ferrant) est assis sur une enclume, un marteau dans les mains, un engrenage à ses pieds. Il attend sous un arbre, pensif, que la paix revienne afin de se remettre au travail. Au fond, le soleil se lève. Sur les rayons, il est écrit : ‘ LABOR ‘.
Explication au sujet de La Victoire apportant la Paix et protégeant le Travail
Le monument est clairement signé en bas, à gauche : ‘ HENRI VIET ARCHITECTE ‘ et en bas, à droite : ‘ PIERRE FEITU SCULPTEUR ‘. Sur le socle figurent trois bas-reliefs métalliques représentant des feuilles maintenues par des rubans, puis trois plaques portant des épitaphes toutes postérieures au monument lui-même. Le monument comporte une première épitaphe dans le haut-relief lui-même, juste en-dessous de la Victoire. À ce sujet, comme le précise Henri Viet, architecte du monument et maire de l’arrondissement : « Nous aurions voulu que les noms de ces libérateurs de notre territoire, mentionnés au Livre d’or déposé dans chaque mairie de Paris, fussent également, ainsi que cela a été fait dans beaucoup de communes, inscrits sur le monument qui éternise leur mémoire, mais trop considérable était leur nombre (plus de 12 000 dans notre grande famille du XIe) et c’est surtout dans notre cœur que devra rester gravé le souvenir de ceux qui firent partie de cette phalange sacrée. »
Épitaphe 1 : LA VICTOIRE APPORTANT LA PAIX = PROTÉGEANT LE TRAVAIL
Monument aux morts de Caudéran (Gironde) – 1922
Photo : Musée d’Orsay, Fonds Debuisson et Dominique Perchet 2017 ©
poilu en marche (bronze)
femme levant une branche de laurier et serrant contre elle une urne funéraire (bronze)
Source des photos de ces deux détails : Dominique Perchet e-monumen.net
L’ascension du Poilu
Lycée Voltaire
Photo empruntée au blog de « La Grenouille voix de Cheverny et Cour-Cheverny ».
https://lagrenouillememoire.blogspot.com/2017/10/construction-monument-aux-morts-cour-cheverny.html
Monument aux morts de Cour-Cheverny (Loir-et-Cher)
Pour en apprendre davantage sur ce monument aux morts, rendez-vous sur le blog de « La Grenouille Voix de Cheverny et Cour-Cheverny » en cliquant sur ce lien :
https://lagrenouillememoire.blogspot.com/2017/10/construction-monument-aux-morts-cour-cheverny.html
PLAQUE COMMÉMORATIVE INAUGURÉE LE 19 AOÛT 1923 en hommage aux 241 FRANçAIS REVENUS DU mEXIQUE POUR PARTICIPER à LA PREMIèRE gUERRE MONDIALE
Plaque apposée sur le côté de la tour Cardinalis à Barcelonnette
Amicale ubayenne des chasseurs alpins: anciens.alpins.ubayens@gmail.com
124e régiment
Pennsylvanie
AUTRES MONUMENTS AUX MORTS ET ASSIMILÉS
Maquette de projet de Monument à élever à la citadelle de Verdun sur une des places de la Ville de Paris. Le socle serait entièrement constitué par des pierres provenant de Verdun même.
BUSTE DE CHARLES GOMBEAU/GOMBAULT
Article de la France militaire – 17 janvier 1899
New York – 1903
plaque commémorative située dans l’ancienne mairie (lieu privé) de monheurt (lot-et-garonne)
« Don de monsieur Cornelis de WITT »
Cette photographie est sous licence d’usage
Relevé initial effectué par : Christian DUMAS
Le serment du cadet
Stade du Perreux (Seine)
La Bretagne reconnaissante à ses glorieux enfants
AUTRES MONUMENTS COMMÉMORATIFS
Pont Saint-Hubert (La Ville-ès-Nonais), Plouer-sur-Rance
Les médaillons des élus commanditaires, autrefois sur les piles du pont,
intégrés désormais sur la façade de l’ancien péage.
Statuette visible au musée Foch de Tarbes
Gloire au Maréchal Foch
Saint-Gaudens
Monument élevé le 11 septembre 1932 à Saint-Gaudens à la mémoire du sculpteur américain Augustus Saint-Gaudens. Ce monument, réalisé 25 ans après la disparition du sculpteur d’origine franco-irlandaise, fut érigé sur le bord du boulevard Bepmale nouvellement créé. Il représentait un buste couronné par deux statues allégoriques censées symboliser la France et les États-Unis d’Amérique. Il a été démantelé, puis fondu pendant la guerre 1939-1945)
Augustus saint-gaudens
Source de la photo : www.saint-gaudens.org
Fondation du Bronx
Louis J. Heintz Memorial (1861-1893)
bronze
Joyce Kilmer Park, Bronx
New York – 1905
Inauguré en 1905. Jadis, le monument comprenait une femme drapée intitulée Fame (la Célébrité) dépeinte en train d’inscrire les mots ornant le piédestal de granit ; ce personnage a été vandalisé et remisé à l’abri.
Mémorial Louis J. Heintz
Object: Louis J. Heintz Memorial
Type: Monument
Subject: Portrait male: Louis J. Heintz. Full length
Allegorical Female figure: “Fame”. Full length
Artist: Feitu, Pierre b. 1868
Architect: Bosworth, William Welles (1869-1966)
Foundry: Aubrey Brothers, New York City
Material: Cast bronze
Dimensions: H: 8’ 6” W (at shoulders) 40” D (self base) 24” square
Date: Installed 1909; Relocated 1936
Dedication Plaque:
Pedestal: Granite
Source : Flickr.com
maquette monument Colomb
New York – 1908
QUELQUES ANECDOTES POUR SOURIRE UN PEU…
Apparemment, cette scène, révélatrice du tempérament fougueux et des méthodes de travail de Pierre Feitu, se déroule dans son atelier de Paris
Traduction…
Aussi longtemps que le peuple de Paris rugit sur les places publiques, se livrant à des manifestations politiques d’une violence incohérente, moi, je me réfugie dans l’atelier de Pierre Feitu, le sculpteur psychologue qui travaille actuellement sur un buste de Montoya.
Feitu a vécu en Espagne. À Almería, il y a quelques années, il a fondé une école de sculpture grâce à des subsides municipaux. À Barcelone, il a modelé quelques bustes de femmes.
Mais lorsqu’il voulut faire une Vénus, faute de trouver dans toute la péninsule (ibérique) une jeune fille disposée à se dévêtir devant lui pour lui servir de modèle, il rentra à Paris.
« Ce que je regrette le plus, me dit-il, c’est de ne pas avoir pu continuer à donner des leçons à un jeune garçon d’Almería appelé Armando Ruiz dont le tempérament artistique était une merveille… Armando Ruiz !… Qu’a-t-il bien pu devenir aujourd’hui ? Se pourrait-il qu’il travaille encore dans la sculpture ? Peut-être que non. Là-bas, il n’y a pratiquement pas d’intérêt pour la culture de cet art… À Paris, en revanche, il se serait assurément trouvé des admirateurs et à vingt-cinq ans, il serait passé maître. »
Je lui réponds en l’assurant que je vais supplier Bernardo Rodríguez de passer une petite annonce pour s’enquérir du lieu où Ruiz peut se trouver.
Mais il ne m’écoute déjà plus. Travaillant fébrilement, les mains pleines d’argile et l’ébauchoir entre les dents, il semble s’acharner sur la ligne sinueuse des lèvres qu’il a sculptées et qui changent d’expression à chaque instant entre ses doigts agiles et nerveux.
« Prenez un air sérieux ! » Montoya fronce les sourcils.
Le sculpteur crie de nouveau :
« Non, pas comme ça… plus sérieux !… »
Montoya ne sait pas comment faire pour paraître plus sérieux.
Le sculpteur se met en colère.
Le modèle sourit.
Et le travail se poursuit en silence tandis que, dans la rue, le peuple vocifère rageusement contre les Juifs et contre les Chrétiens.
Feitu est un artiste amoureux du mouvement et de l’expression. Pour lui, la ligne n’est rien, le rythme est beaucoup plus important. Selon ses théories, la ligne doit surgir de l’expression et de l’attitude sans que le sculpteur ait à prendre la peine de la rechercher. Au lieu de demander à ses modèles de demeurer immobiles, il leur ordonne de marcher, de parler, d’être « vivants » devant lui, en somme, pour pouvoir les suivre dans l’infinie variété de leurs attitudes et manières chargées de sens.
Au bout d’une demi-heure de labeur silencieux, en se tournant vers Montoya, il s’exclame : « Parlez ! »
Montoya parle de Félix Faure.
L’artiste l’interrompt : « Non, ne parlez pas de politique parce que vous allez prendre une physionomie imbécile. Parlez d’art ou mieux, récitez les vers d’un poète disparu… »
« Si vous dites les vers d’un ami, la jalousie va se lire sur votre mine ; si vous vous lancez dans des discours théoriques, vous aurez l’air fat ; si vous déclamez des chansons, vos traits seront défigurés par l’orgueil… Ainsi donc, récitez les vers d’un maître, de Homère si ça vous chante ou de Victor Hugo… quelque chose de très éloigné et de purement poétique, bref… Mais parlez, par tous les saints du paradis !… »
Alors que je suis sur le point de partir, Feitu me dit : « Quand j’aurai terminé ce buste, je commencerai un médaillon de vous… votre profil d’empereur romain m’intéresse. »
Montoya interprète mes effrayantes réflexions en s’exclamant : « Pauvre Carrillo entre les griffes de ce barbare !… »
Source : Sensaciones de París y de Madrid de Enrique Gómez Carrillo, pages 76, 77 et 78, Universidad Autónoma de Nuevo León/Université du Nuevo León http://cdigital.dgb.uanl.mx
CLICHÉS PERSONNELS
certaines de ces photos sont extraites d’un album que pierre feitu a constitué pour sa mère portant la mention manuscrite « à ma mère aimée, pierre feitu »
salle d’exposition et atelier des marbres
Atelier de Pierre Feitu à Mexico
Atelier de Pierre Feitu à Mexico
Pierre Feitu dans son atelier
New York – 1903
Pierre Feitu et son frère Étienne au front (1914 – 1918)
Les enfants de son frère Étienne
CARTE POSTALE ENVOYÉE DEPUIS MASSA, PRÈS DE CARRARE, À MARGUERITE, LA FEMME DE SON FRÈRE Étienne
Pierre Feitu, statuaire, né à Mûr-de-Bretagne – 1868
« À ma mère aimée » – Mexico – août 1911.
Une pause bien méritée
« Son âme de Breton débordante d’idéal, sa volonté inflexible, sa rudesse envers soi-même » (E. CHESNEAU au sujet de Pierre Feitu)
Pierre Feitu sur le pas de sa porte
Signature
Copyright de la photo : Musée d’Orsay ©, Fonds Debuisson et Dominique Perchet 2017
Signature
Copyright de la photo : Musée d’Orsay ©, Fonds Debuisson et Dominique Perchet 2017
